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Titre du blog : La brocante virtuelle et la poésie
Auteur : Milort
Date de création : 01-11-2012
 
posté le 22-01-2013 à 17:17:22

Inès femme de l' espace 7

 

 

Le Puvlar

 

Après avoir parfait ma formation sur d' autres types d' engins

de l' espace , j' avais eu trois semaines de congé, et j' avais décidé

de les passer en partie à Zeport, chez mes parents, et de me faire plaisir

en allant passer quelques jours dans le Sahara. Cette plage immense

gorgée de soleil, me tentait depuis déjà très longtemps, et il était prévu

suivant l' agence, que le groupe auquel j' appartiendrai ferait une

promenade de dix jours dans le désert, et donc dormirait neuf

nuits en bivouaquant. Je me réjouissais de cette méharée, et attendait

avec impatience le jour du départ. Le Sahara est un endroit, ou,

en surface règne une chaleur très importante, mais ce que beaucoup

ignore c'est que sous ce sable chaud, existe une réserve d' eau douce

qui est estimée à plus de 60,000 milliard de m³, c'est l'une des plus

grandes réserves d' eau douce de la planète et elle s' étale entre l'Algérie

( environ 40,000 milliard ) et la Tunisie. Il y a d' ailleurs eu différents

projets pour la canaliser, dont l' un fut réalisé dans les année 2011

avec une canalisation de la nappe phréatique d' In Salah jusqu'à

Tamanrasset,

Enfin le jour du départ en août 2052, j' embarquai à Paris et

notre avion atterrit à Tamanrasset. Je passai une journée à visiter

la ville, redevenue très touristique après les divers affrontements

qui eurent lieu dans les années 2000 et aussi depuis cette grande sécheresse

de 7 années de 1997 à 2004.

Le lendemain matin j' étais aux portes de Tamanrasset,

et nos trois guides nous attendaient en buvant du thé sous un acacia.

Nos chameaux , ceux à deux bosses, nous attendaient.

Nous étions six plus trois guides, il y avait quatre femmes et deux

hommes. Nous avions fait connaissance, chacun avait

donné son nom, et devisions gaiement en attendant le départ.

Les chameliers nous jugeaient et enfin d' attribue à chacun le chameau

qu'il pourrait facilement maitriser. Nous regardions étonnés les bagages,

caisses, sacs, boites, colis, cordes et bidons qui étaient éparpillés sur le sable

et avons apprécié la facilité avec laquelle nos chameliers fixaient tous ces colis

sur le dos des trois chameaux porteurs.Il y avait quand même presque

une tonne de produits divers dont trois cent litres d' eau .

Une heure et demi plus tard tout était prêt, les charges étant

équilibrées sur les bats, et soigneusement arrimées.

Vint alors le moment redouté par les débutants, celui de monter en

selle. Le maître chamelier nous appelle un par un et nous prie : enlève

tes chaussures, mets un pied là, une main là, et nous installe sur l' animal,

fortement maintenu par les deux autres guides., et instant délicat, celui

ou le chameau se déplie, et nous voilà propulsés à plus de deux mètre de

hauteur ; un peu de flottement, d' incertitude celui de chercher son

équilibre sur ce poste d' altitude, et enfin moment tant

attendu, celui du départ pour 250 km d' aventure sur cette immense plage

qu' est le Sahara

 

A suivre


Milort

courriel; milort@live.be