Le Puvlar
Après avoir parfait ma formation sur d' autres types d' engins
de l' espace , j' avais eu trois semaines de congé, et j' avais décidé
de les passer en partie à Zeport, chez mes parents, et de me faire plaisir
en allant passer quelques jours dans le Sahara. Cette plage immense
gorgée de soleil, me tentait depuis déjà très longtemps, et il était prévu
suivant l' agence, que le groupe auquel j' appartiendrai ferait une
promenade de dix jours dans le désert, et donc dormirait neuf
nuits en bivouaquant. Je me réjouissais de cette méharée, et attendait
avec impatience le jour du départ. Le Sahara est un endroit, ou,
en surface règne une chaleur très importante, mais ce que beaucoup
ignore c'est que sous ce sable chaud, existe une réserve d' eau douce
qui est estimée à plus de 60,000 milliard de m³, c'est l'une des plus
grandes réserves d' eau douce de la planète et elle s' étale entre l'Algérie
( environ 40,000 milliard ) et la Tunisie. Il y a d' ailleurs eu différents
projets pour la canaliser, dont l' un fut réalisé dans les année 2011
avec une canalisation de la nappe phréatique d' In Salah jusqu'à
Tamanrasset,
Enfin le jour du départ en août 2052, j' embarquai à Paris et
notre avion atterrit à Tamanrasset. Je passai une journée à visiter
la ville, redevenue très touristique après les divers affrontements
qui eurent lieu dans les années 2000 et aussi depuis cette grande sécheresse
de 7 années de 1997 à 2004.
Le lendemain matin j' étais aux portes de Tamanrasset,
et nos trois guides nous attendaient en buvant du thé sous un acacia.
Nos chameaux , ceux à deux bosses, nous attendaient.
Nous étions six plus trois guides, il y avait quatre femmes et deux
hommes. Nous avions fait connaissance, chacun avait
donné son nom, et devisions gaiement en attendant le départ.
Les chameliers nous jugeaient et enfin d' attribue à chacun le chameau
qu'il pourrait facilement maitriser. Nous regardions étonnés les bagages,
caisses, sacs, boites, colis, cordes et bidons qui étaient éparpillés sur le sable
et avons apprécié la facilité avec laquelle nos chameliers fixaient tous ces colis
sur le dos des trois chameaux porteurs.Il y avait quand même presque
une tonne de produits divers dont trois cent litres d' eau .
Une heure et demi plus tard tout était prêt, les charges étant
équilibrées sur les bats, et soigneusement arrimées.
Vint alors le moment redouté par les débutants, celui de monter en
selle. Le maître chamelier nous appelle un par un et nous prie : enlève
tes chaussures, mets un pied là, une main là, et nous installe sur l' animal,
fortement maintenu par les deux autres guides., et instant délicat, celui
ou le chameau se déplie, et nous voilà propulsés à plus de deux mètre de
hauteur ; un peu de flottement, d' incertitude celui de chercher son
équilibre sur ce poste d' altitude, et enfin moment tant
attendu, celui du départ pour 250 km d' aventure sur cette immense plage
qu' est le Sahara
A suivre
Milort
courriel; milort@live.be