kilomètres carrés chacun.
Ils étaient desservis par 10 ascenseur dont huit pour le
personnel et deux plus grands pour le matériel nécessaires
aux recherches et au bien être des occupants,
Dès mon arrivée, je regagnai mon petit appartement
situé au 21 et dernier étage du quartier résidentiel, celui
occupé par tout le personnel naviguant, et les présidents
et leurs conseillers. Je pris connaissance
des différents travaux qui m' incombaient pour
les jours suivant. Je réfléchissait à mon puvlar trouvé
dans le désert et je cherchai, en pensée, ce que les
chercheurs auraient pu trouver sur cette étonnante
plante. Il m'a semblé comprendre que l'un de ceux ci
aurait observé qu' elle paraissait être composée
de milliers de fils, et qu' il avait l' intention de
tirer un fil et de l' analyser.
Dès le lendemain, je me suis connecté à ce chercheur,
et comme il l' avait suggéré, il avait tiré deux fins fils de
la feuille de cette plante et les avaient placés sous un dôme
refroidit à moins cinquante degré centigrade. Il observait
alors cette prodigieuse transformation, chacun des deux fils
se divisaient en deux, et une seconde plus tard, chacun des
' fils se redivisaient à nouveau en deux, et toutes les secondes
les fils se divisaient en deux. S' il n'arrivait pas à enrayer
ce processus, son labo allait être envahit par des fils de cette
plante. Il eut une idée rapidement, c' était de réchauffer
l' intérieur du dôme, et miracle, le processus de dédoublement
s' arrêta immédiatement. Il recommença l' expérience et
refroidit l'ensemble à moins dix degrés centigrade
et le processus recommença mais très lentement de l'ordre de
un dédoublement toutes les trois ou quatre minutes.
Il laissa deux fils sous le dôme et fit chauffer le paquet de fil,
d' environ cinq kilos, et cet ensemble forma une pâte
visqueuse comme du miel liquide.
Quel pourrait être l' utilité de cette masse ?
Je devais attendre car il était tard et ce chercheur ,
allait se coucher. J' aurais voulu savoir, car j' avais
une petite idée de sa future utilité. Puisqu'il lui fallait
du froid pour ce développer, et que la chaleur ne la
détruisait mais la mettait en léthargie, et que rien ne la
détruisait, du moins à notre connaissance actuelle,
on pourrait en aplanir un morceau, la placer devant
quelque chose, et chauffer avec une flamme et constater
comment se comporte , et le morceau plat, et ce qui était
derrière.
J' envoyai cette idée au chercheur au moyen du vidéophone
dont chaque appartement était équipé.
Il y avait d' autre moyens de communication, que cet antique
appareil, mais on s'en servait encore. Lé téléphone et GSM
n' existait plus, on avait trouvé le moyen de se parler avec
n' importe qui sur terre, avec le ''couteur'', c' était un petit
appareil de trois cm² et très plat, environ un demi centimètre 11